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Buenos Aires

Nous terminons notre séjour en Argentine par la capitale, Buenos Aires, 3 Millions d’habitants dans la ville, plus de 13 Millions pour l’agglomération urbaine, le Grand Buenos Aires, ce qui fait d’elle la deuxième ville la plus peuplée de l’Amérique latine, après São Paulo, au Brésil. Située sur la rive Ouest du fleuve « Río de la Plata » au niveau de l’embouchure avec l’océan Atlantique, elle est bordée par le Río de la Plata au Nord et à l’Est, (l’Uruguay se trouvant sur l’autre rive du fleuve, au Nord), la Pampa à l’Ouest et la province de Buenos Aires au Sud. Elle est le cœur financier, industriel, commercial de l’Argentine ainsi qu’un centre artistique important de la culture occidentale (nombreux musées, théâtres, et galeries d’arts). Les habitants, majoritairement d’origine espagnole et italienne, sont les « Porteños » (littéralement « les habitants du port »), à ne pas confondre avec les « bonaerenses », habitants de la province de Buenos Aires dont ne fait pas partie la capitale fédérale.

Du point de vue étymologique, le nom « Buenos Aires » a progressivement évolué à partir du nom original, donné par Juan de Garay, qui était « Santísima Trinidad y Puerto de Nuestra Señora del Buen Ayre » (Très Sainte Trinité et Port de Notre-Dame-du-Bon-Vent). Le nom « Notre-Dame-du-Bon-Vent » fait référence à la Vierge de la Bonaria (Cagliari, Sardaigne), protectrice des navigateurs, dont une représentation fût déposée dans un temple païen pour le convertir au Christianisme lorsqu’il devint la religion officielle de l’Empire Romain. L’italien « Bonaria » fut ensuite traduit en « Buen Aire ».

Les conquistadors durent s’y reprendre à plusieurs reprises pour fonder Buenos Aires : les deux premières tentatives, de Juan Díaz de Solís, en 1516, puis Pedro de Mendoza en 1536, furent respectivement ravagées par des attaques d’amérindiens, obligeant les colons à abandonner le premier emplacement choisi. En 1580, Juan de Garay fonde à nouveau la colonie avec le nom ci-dessus évoqué, à l’emplacement connu aujourd’hui comme le quartier « La Boca », le principal objectif étant le besoin d’ouvrir une porte sur l’Océan Atlantique pour tout le territoire existant depuis Potosí jusqu’au sud du continent.

La ville était, à l’époque, la capitale d’un gouvernement qui dépendait de la Vice-royauté du Pérou et les Porteños souffrirent pendant des siècles de toutes sortes de besoins. Buenos Aires était en effet la cité la plus australe d’Amérique, loin de toute cité commerciale importante. La couronne d’Espagne privilégiait alors les ports de la côte Pacifique et marginalisait Buenos Aires, qui vécut, jusqu’au XVIIème siècle, de contrebande, financée par la seule et unique source de richesse du pays : la vente de cuir obtenu par le massacre des troupeaux de bovins qui vivaient encore à l’état sauvage dans les prairies alentour.

Buenos Aires acquit une certaine légitimité en 1680, grâce une écrasante victoire contre les Portugais, séparés depuis peu de l’Espagne, qui arrivèrent avec une expédition à Colonia del Sacramento (en Uruguay) sur la côte opposée du Rio de la Plata afin de s’établir sur ce territoire. Conscient de l’instabilité grandissante dans la ville, Charles III d’Espagne leva progressivement les restrictions commerciales jusqu’à créer, en 1776, la vice-royauté du Río de la Plata dont Buenos Aires fut la capitale, la plaçant donc au même niveau que Lima d’un point de vue administratif. Son territoire s’étendait sur l’Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l’Uruguay actuels. Avec un commerce ouvert, libre, flexible et libéral, la ville s’émancipa de la dépendance politique et économique de Lima et vécue donc une croissance fulgurante entre 1780 et 1800, recevant à cette époque une très forte immigration d’espagnols, de français et d’italiens. Au tout début du XIXème siècle, la ville fut ensuite envahie par les troupes anglaises mais les Porteños repoussèrent les Britanniques par deux fois, donnant aux habitants de la ville l’assurance qu’ils pouvaient aussi créer une nation indépendante de l’Espagne, portés en parallèle par les idéaux de la Révolution française.

Buenos Aires acquit ensuite très rapidement son indépendance, le 25 mai 1810 : après une semaine de manifestations majoritairement pacifiques, alors que l’Espagne est en pleine guerre, les « criollos » (Espagnols nés en Amérique du Sud) parvinrent à chasser le vice-roi espagnol et à installer un gouvernement provincial. L’indépendance ne fut toutefois déclarée formellement qu’en 1816, au terme de conflits qui secouèrent tout le pays, Buenos Aires ayant été désignée, entre temps, comme siège du gouvernement national.

En 1880, une série d’affrontements entre le camp de la vision centraliste, défendue à Buenos Aires, et le camp de la vision fédéraliste, défendue dans le reste du pays, s’achève par la défaite de Buenos Aires et la fédéralisation de la ville et du pays, dont elle prend depuis lors le statut de Capitale Fédérale.

Au XIXème et XXème siècle, Buenos Aires connaît un essor industriel important et devient une grande métropole multiculturelle rivalisant avec les grandes capitales européennes, mais une immigration forte et incontrôlée dans les années 1920, entraîne en parallèle l’apparition de quartiers très pauvres autour des zones industrielles de la ville, ayant pour conséquence de graves problèmes sociaux.

Le XXème siècle est celui de la junte militaire, des mouvements révolutionnaires et Buenos Aires souffre plusieurs coups d’États, notamment la démonstration de force de Juan Perón, le 17 octobre 1945, qui se déroule sur la Plaza de Mayo et marque le point de départ du péronisme (Mouvement national justicialiste créé autour de Juan Perón). Mais ces nombreuses et successives luttes révolutionnaires entrainent entre 10 000 et 30 000 disparitions dans le pays qui reste meurtri à jamais.

Finalement, en 1982, la défaite de la guerre des Malouines fait perdre du prestige et de l’influence à la dictature militaire et les généraux sont obligés d’organiser des élections libres ce qui marque le retour de la démocratie.

Après ces quelques lignes d’Histoire, revenons maintenant sur notre périple. Arrivés en bus de nuit depuis Córdoba le 30/12/2013, nous rejoignons en taxi, le Sabatico Travelers Hostel, dans le quartier Monserrat, dans lequel nous avons réservé 2 lits pour les 3 prochaines nuits. L’accueil est sympa, les pièces communes très agréables, mais les dortoirs sont tout petits et non climatisés, ce qui augure des nuits difficiles compte tenu des températures annoncées.

Même si je n’ai pas beaucoup dormi dans le bus, on décide, sur conseil de la réception, de rejoindre un Free Walking Tour qui démarre à 10h30, après un copieux petit-déjeuner à l’auberge. C’est une ballade de 3 ou 4 heures qui démarre dans le centre, au niveau de la Plaza Lavalle, juste en face du Théâtre Colón, une des plus importantes salles d’opéra au monde (capacité de 3300 personnes, 6 étages, acoustique incroyable), dessiné par 2 architectes italiens, inauguré en 1908, et ayant accueilli tous les plus grands noms de l’opéra et de la musique classique. Sur la Plaza Lavalle, se distinguent également : le Palais de Justice, siège du pouvoir judiciaire d’Argentine ainsi que de la Cour Suprême de Justice, édifice inauguré en 1942, une statue édifiée en l’honneur de Juan Lavalle et enfin plusieurs arbres centenaires appelés « gomera » dont les imposantes branches ont la particularité de pousser horizontalement. La promenade longe ensuite l’immense « Avenida 9 de Julio » qui perce Buenos Aires du Nord au Sud, et dont l’extrême largeur (140 m) lui confère le titre de l’Avenue la plus large de la planète. Elle porte ce nom en l’honneur du jour de l’Indépendance argentine, le 9 juillet 1816, et l’obélisque de 68 m de haut qui se dresse au centre de la Plaza de la República, fut inauguré le 23 mai 1936, pour le quatrième centenaire de la première fondation de la ville. On continue ensuite en direction du quartier Retiro, traversant d’abord le principal espace vert de ce quartier, la grande « Plaza General San Martín » en s’arrêtant quelques instants devant le Monument aux morts dédié aux victimes de la Guerre des Malouines. Ensuite, nous passons à proximité de la « Torre Monumental » qui fut construite par des résidents britanniques de la ville pour célébrer le centenaire de la révolution de mai et dont l’ancien nom « Torre de los Ingleses » fut abandonné après la défaite de l’Argentine contre les anglais au cours de la Guerre des Malouines. Enfin, la ballade se finit au cœur du quartier de Recoleta, l’un des quartiers les plus touristiques et distingués de la capitale, passant d’abord devant la Basilique Nuestra Señora del Pilar, de style dominant colonial et achevée en 1732, soit l’une des plus anciennes églises de la ville, avant de se conclure à l’entrée du cimetière de la Recoleta, dont les nombreux panthéons familiaux et caveaux accueillent les sépultures de très nombreux protagonistes de l’histoire argentine (écrivains et hommes politiques). La tombe la plus « fréquentée » est sans aucun doute celle d’Eva Péron, de son nom complet María Eva Duarte de Perón, décédée le 26 juillet 1952 à Buenos Aires, plus connue sous le pseudonyme « Evita ». Seconde épouse du président Juan Perón, elle est devenue un mythe et une icône de l’Argentine du XXème siècle par sa très grande influence pour l’obtention de la plupart des acquis sociaux du pays, notamment le vote des femmes, la sécurité sociale, les congés payés et plus largement les droits des travailleurs et le rôle des syndicats. Ses innombrables actions en faveur des classes défavorisées et les contributions non négligeables (hôpitaux, orphelinats) que sa fondation a laissés à l’Argentine ont généré une telle admiration qu’elle a été, au milieu du XXème siècle, l’objet d’un véritable culte de la personnalité, son nom et son image apparaissant alors absolument partout. Sa vie et sa carrière ont fait l’objet d’une comédie musicale sortie en 1975, appelée Evita, dont le principal succès « Don’t Cry for Me, Argentina » fut, plus tard, interprété par Madonna, dans l’adaptation cinématographique de la comédie, en 1996. Pour l’anecdote, son corps n’est revenu à Buenos Aires pour être placé dans le caveau familial des Duarte qu’en 1976, 24 ans après sa mort brutale à 33 ans, emportée par un cancer. En effet, suite au coup d’Etat de 1955 qui force son mari à quitter le pouvoir, son corps fut transporté secrètement vers un cimetière de Milan, sous une fausse identité et conservé à cet endroit pendant presque ¼ de siècle.

Le 31/12/2013, nous décidons de nous rendre à la « Boca », qui doit son nom au fait d’être placé à « l’embouchure » du Riachuelo, le petit fleuve qui se jette dans le « Rio de la Plata ». C’est le quartier de naissance de la capitale, c’est là que la ville fut fondée. Il s’est développé autour du premier port de Buenos Aires, aujourd’hui délaissé, accueillant au début du XXème siècle, des vagues successives d’immigrants venus de Yougoslavie, de Grèce, de Turquie et aussi beaucoup d’italiens, de Gênes, attirés par la forte activité portuaire de l’époque. La « Boca » a donc toujours été un quartier populaire, essentiellement habité par les classes les plus pauvres, les travailleurs, ce qui est toujours le cas aujourd’hui, l’immigration venant maintenant plutôt de Bolivie et du Paraguay voisins dont un certain nombre de citoyens débarquent régulièrement en Argentine, à la recherche d’une condition meilleure.

Nous décidons d’y aller à pied, ce qui fait une bonne trotte, tout en accordant une certaine attention aux recommandations de vigilance de notre guide Lonely Planet, qui conseille de ne pas s’écarter du lieu touristique le plus fréquenté, « El Caminito », une ancienne voie de garage qui a été complètement refaite et redécorée par les habitants du quartier, rendant alors les quelques rues en question très colorées et joyeuses. Mais nous ne verrons pas le « Caminito », car à quelques rues de là, avant d’y parvenir, on m’arrache l’appareil photo numérique que je porte pourtant en bandoulière, près du corps et même volontairement caché sous le bras depuis quelques minutes (un pressentiment, mais pas suffisamment net pour nous décider à rebrousser chemin ou à prendre un bus pour terminer le trajet). Nos trois agresseurs s’enfuient en courant, l’un d’entre eux avec l‘appareil en main, la boucle de l’étui de protection n’ayant pas survécu à la pression exercée. Je réagis assez vite en me lançant, pieds nus (évidemment, ils ont choisi de « venir me chercher » aujourd’hui quand je me ballade en tongues, l’une d’entre elles n’ayant pas non plus tenu le coup pendant les 3 secondes de débattements), à la poursuite de celui qui tient l’étui et je parviens presque à le rattraper mais il se réfugie dans un terrain vague désaffecté dont le sol, jonché de morceaux de verre, et la végétation très haute par endroits, m’incite à ne pas continuer à faire justice moi-même. Malgré un déploiement policier important et un sacré remue-ménage dans le quartier (pas moins de 5 voitures ont débarqué dans les minutes suivantes et même un camion de pompier un peu plus tard, dû à un départ d’incendie supposé volontaire depuis le fond du terrain), nous ne retrouverons bien entendu, ni trace du jeune, ni de l’appareil photo. C’est agaçant, bien sûr, et ça me met en rogne pour quelques heures, mais d’un autre côté, nous n’avons heureusement rien, Magda et moi, et nous n’avons perdu qu’un jour et demi de photos puisque nous avons pris l’habitude de faire des sauvegardes régulièrement.

Nous ne verrons pas non plus le stade mythique « La Bombonera », le stade officiel du club de football le plus célèbre d’Argentine, « Boca Juniors ». C’est ce club qui a vu grandir un certain Diego Armando Maradona. Surnommé « El Pibe de Oro », ou « Le Gamin en Or », Maradonna, considéré comme un Dieu vivant par une grande majorité d’argentins, commença sa carrière professionnelle à seulement 16 ans, avec « Boca Juniors » puis évolua ensuite en Europe, jouant d’abord pour le FC Barcelone puis pour le SS Napoli. Après avoir fait des prouesses dans le club italien, l’homme dérape, trop de pression, peut-être, étant contrôlé positif à la cocaïne. C’est alors le début du déclin de Diego Maradona, qui va connaître une longue période d’addiction à la poudre blanche, puis désintoxication puis abus de tabac, d’alcool et boulimie qui lui valent un malaise cardiaque, en 2004, le laissant presque mort.

Pour bon nombre d’argentins, le deuil est entamé. Un nombre impressionnant de fleurs, de prières, de messages et de personnes veillant le « Maître », aux portes de l’hôpital de Buenos Aires qui le soigne à l’époque, est le signe de l’amour, du respect et de la passion que le peuple argentin a en cet homme.

Après un autre petit soubresaut médical en 2007, Maradona semble se stabiliser un peu. Entraîneur infortuné de la sélection argentine lors de la Coupe du Monde 2010, Maradona est finalement écarté de l’équipe « Albi céleste » après la défaite de l’Argentine contre l’Allemagne, en quarts de finale.

Depuis, Diego Maradona n’a pas fait beaucoup parler de lui, mais n’allez surtout pas croire qu’il est passé aux oubliettes : il continue de générer une passion et une admiration hors-norme chez tous les amoureux argentins du ballon rond !

Quant à moi, je peux écrire ici sans complexe, qu’avant de venir à Buenos Aires, je ne vouais pas un culte immense au footballeur à la « Main de Dieu ». Après notre tentative avortée d’approche du stade qui l’a vu grandir, je n’en sais, du coup, pas plus qu’avant à propos du personnage, mais mon avis n’a donc pas évolué.

Bref, nous finissons par retourner à l’auberge vers 17h avant de finalement ressortir assez vite puisque nous avons RDV avec un couple d’amis rencontrés à Salta (elle, cubaine, lui anglais) pour fêter ensemble le nouvel an. Vers 20h, nous sommes chez eux, les courses sont faites, l’agression de l’après-midi est déjà derrière nous, et nous passons une délicieuse soirée, d’abord en dinant dans l’appartement splendide qu’ils louent pour quelques jours par Airbnb, puis en sortant tous les 4, dans le quartier de San Telmo, le berceau du tango. L’Argentine et l’Uruguay revendiquent chacun la création du tango, cette danse, cet art, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 2009, dont on peut régulièrement admirer des démonstrations improvisées au détour de petites places de San Telmo. C’est un quartier, historiquement huppé, à l’ambiance bohème, aux rues pavées, dans lequel sont installés bon nombre d’artistes. Les anciennes maisons bourgeoises, fractionnées ensuite en plus petits appartements accueillent aujourd’hui des enseignes à la mode, de boutiques-hôtels luxueux, des couples gays et de riches expatriés. C’est aussi le quartier choisi par les antiquaires qui se rassemblent habituellement le dimanche pour la brocante hebdomadaire.

Après une excellente soirée de nouvel an, passée en compagnie de nos amis, Magda et moi, nous apercevons, au réveil, le 1er janvier 2014, que nous n’avons finalement pas complètement avalé la pilule d’hier après-midi : une envie commune de passer à l’étape suivante. Nous ferons tout pour ne pas garder de Buenos Aires un souvenir amer, mais pour l’heure, nous sentons que nous devons continuer notre route et changer d’air pour pouvoir oublier complètement notre mésaventure. Par chance, nous n’avions de toute façon pas prévu de rester bien plus longtemps à Buenos Aires, puisque notre plan est de passer en Uruguay dès demain le 02/01/2014.

Nous passons tout de même notre dernier après-midi à découvrir un dernier quartier de renom, Palermo. C’est le quartier le plus étendu de la ville, principalement résidentiel, où l’on trouve beaucoup d’habitations élégantes et d’immeubles de standing, même si les immeubles de bureau s’y sont multipliés depuis les années 1990. Le centre de ce très agréable quartier se situe au niveau de la Plaza Italia, d’où l’on accède au Zoo de Buenos Aires, au Jardin Botanique et au « Bois de Palermo ». Les « Bosques de Palermo », officiellement « Parque 3 de Febrero » (« Parc du 3 février ») sont une immense zone boisée, de quelques 50 hectares, qui accueille un terrain de golf, un terrain de Polo, un planétarium, un Jardin Japonais, 3 lacs artificiels et plusieurs itinéraires de promenade. Durant le week-end, l’affluence augmente notablement car de nombreux Porteños amoureux de sport viennent ici faire du jogging, du roller, du skateboard etc. Les quelques heures très agréables que nous passons dans le parc en fin d’après-midi, après avoir parcouru les rues pavées de Palermo, sont pour moi, le meilleur moyen de me réconcilier avec la capitale argentine avant de la quitter : ce fut un bon choix de programme pour nos dernière heures en Argentine, un pays qui nous aura définitivement comblé par la variété d’expériences touristiques qu’il offre et par les rencontres mémorables qu’il nous aura offertes !