Hoi An

Le 19/07/2013, après un « court » trajet en bus (court, ici, c’est 4h), nous arrivons à Hoi An, au centre du Vietnam sur le littoral. Anciennement appelée Faifo, elle a été un des ports les plus importants de l’Asie du sud Est entre le 17ème et le 19ème siècle. C’est aujourd’hui une charmante petite ville qui allie charme et Histoire, devenue une étape touristique incontournable et considérée par beaucoup comme la plus jolie ville du Vietnam.

Son centre-ville pédestre est particulièrement agréable : il regorge de temples bouddhistes, d’anciennes bâtisses héritées des occupations chinoise et japonaise du passé qui ont été conservées en bon état malgré les guerres successives qui ont rongé le Vietnam durant le dernier siècle.

Nous décidons de suivre un itinéraire proposé par Lonely Planet permettant de découvrir tous les sites d’intérêt du centre-ville : les anciennes bâtisses chinoises, le Pont couvert Japonais, le marché couvert, qui borde la rivière Thu Bon, et dans lequel nous goûtons de délicieux litchis vietnamiens.

Le Pont Japonais, construit en 1590 par la communauté japonaise occupant les lieux, est probablement le « highlight » touristique de Hoi An. La légende dit qu’un gigantesque monstre appelé « Cu » (c’est la légende, que voulez-vous que j’y fasse ?) occupait les lieux et qu’il était si grand que sa tête était en Inde, sa queue au Japon et son corps occupait le Vietnam. A chaque mouvement du monstre, une terrible catastrophe s’abattait sur le Vietnam : inondations, tremblement de terre etc. Le pont aurait été construit sur le point le plus vulnérable du monstre de façon à le tuer. Les occupants d’Hoi An ont ensuite ressenti une pitié si forte qu’ils ont décidé de construire un temple sur le pont pour prier pour l’âme du défunt monstre. Aujourd’hui encore, ce tout petit temple au centre du pont sert régulièrement de lieu de culte.

L’après-midi, nous partons en direction de la plage à moto et j’ai juste le temps de souhaiter à tout le monde un bon été avant que la pluie ne vienne recouvrir mes mots. Nous nous réfugions dans un bar de plage tenu par un français (et son épouse, vietnamienne, bien sûr, cf. précédent article) dans lequel règne une ambiance « hawaïenne », prémisse de la soirée qu’ils organisent le soir-même.

On se console de la pluie en buvant un cocktail, accoudé au bar, et en discutant avec le patron et le DJ.

Le soir, nous retournons dîner au centre-ville et profitons de l‘accalmie pour découvrir l’autre berge du fleuve qui traverse Hoi An, une ville dont il ne faut pas rater l’ambiance nocturne dans le vieux centre : les lampions, achetés par les touristes et déposés à la surface de la rivière, dérivent doucement et confèrent au lieu une ambiance particulièrement féérique.

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