Byron Bay

On est déjà le 06/08/2013, que le temps passe vite ! Beaucoup diront que c’est bon signe, signe que nous en profitons, je vous le confirme 😉

Et ce matin, nous allons encore en prendre plein les yeux !

Il est 10h30 et nous n’avons pas eu besoin de rouler longtemps pour rejoindre Byron Bay. Bienvenue au village hippie le plus visité de la Gold Coast, un lieu où les mini vans convergent de toute l’Australie, où marcher pieds nus dans la rue n’étonne plus personne, où les musiciens sans-le-sou rendent les passants mélancoliques avec leurs mélodies enivrantes et leur style d’antan, où le surf est une religion.

Mais avant de découvrir la ville, Magda, qui a méticuleusement lu l’article du Lonely Planet, nous dirige vers le Phare, situé sur un éperon rocheux, défiant le Pacifique.

Nous sommes au point le plus à l’Est de toute l’Australie, un lieu d’observation idéal de la faune marine, dans un décor somptueux : une plage kilométrique à notre droite, sauvage, adulée des surfeurs pour la force des vagues qui la balaient et une autre baie, à gauche, plus calme, presque symétrique à la précédente, où les pêcheurs, baigneurs, « bronzeurs » viennent profiter d’une atmosphère relaxante.

Droit devant, c’est le grand large en vue panoramique, mieux que la Géode de la Cité des Sciences !

Et ce jour-là, les « private guests » de la cérémonie sont nombreux : nous sommes d’abord accueillis par un groupe de dauphins que nous pouvons observer pendant un bon quart d’heure depuis le haut de l’éperon rocheux, avant qu’ils ne laissent place à plusieurs baleines à bosse qui passent à proximité des côtes australiennes durant leurs migrations annuelles. Le clou du spectacle est un jeune baleineau à l’humeur joueuse qui parait vouloir remercier les privilégiés et peu nombreux touristes réunis aujourd’hui en nous saluant de sa queue pendant plusieurs minutes. Une australienne de Brisbane, qui vient religieusement depuis 25 ans nous fait savoir que nous somme chanceux car elle n’avait jamais vu ça. Pourtant, il suffit juste de prévenir les baleines avant votre venue, comme nous l’avons fait, quoi 😉

Le lendemain, moins de bol, on retrouve une sympathique amende (101 USD, quand même) sur le pare-brise de notre véhicule pour être resté trop longtemps garé sur un emplacement à durée limitée. M****, pour une fois que j’étais à la bibliothèque! BTW, cette bibliothèque toute neuve est fantastique si vous avez besoin d’un peu de calme durant votre séjour à Byron Bay et elle offre 2h de connexion quotidienne à Internet à tous les visiteurs.

Le soir venu, après avoir profité du coucher de soleil à la plage, nous choisissons de manger libanais et partageons donc en terrasse une « Tooheys New » et des « Falafel » à l’Orgasmic Café, un endroit vivement recommandé par tous les locaux et les guides pour la qualité des assiettes à des prix très compétitifs. Ajoutez à cela une proprio. serviable et souriante et voilà donc un endroit de plus qu’on quitte en attendant une seule chose : y revenir !

Nous choisissons en fin de soirée le même parking calme que la nuit précédente pour passer la nuit, et sommes réveillés à 6h30 du matin par un Ranger local en patrouille parce que le camping « sauvage » est interdit dans toute la municipalité de Byron Bay (aisément compréhensible afin d’éviter une généralisation qui serait sans doute immédiate dans une ville dont la réputation hippie n’est plus à démontrer). Par chance, notre interlocuteur vient probablement de démarrer sa journée du bon pied, et nous laisse 10 secondes pour déplacer notre véhicule en dehors de la ville si nous ne voulons pas une sévère amende!

– « Oui Monsieur », je m’exécute immédiatement, on n’a pas vraiment envie de démarrer la journée avec une deuxième amende à 100+ USD (en 24h, ça ferait beaucoup). Nous terminons donc notre nuit sur le parking d’une station essence à la sortie de la ville, beaucoup plus bruyante que notre précédent emplacement avant de reprendre la route en milieu de matinée, direction « Surfers Paradise ».

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