Tokyo & fin de séjour

Le mardi 04/06/2013 en début d’après-midi, nous arrivons à Tokyo, la ville électrique, où des milliers de personnes se croisent chaque jour et tout le monde travaille plus que de raison. Le métro nous semble compliqué, il ne l’est évidemment pas du tout pour les habitants de Tokyo qui connaissent leur chemin quotidien. Il n’est pas immédiat à comprendre, puisque la facturation est fonction de la distance parcourue : plus elle est longue, plus ça coûte – oui, la logique « Business », pas de souci, elle, semble bien universelle 😉
Nous déposons nos affaires dans une auberge traditionnelle du nom de Taito Ryokan, littéralement « l’auberge traditionnelle de Taito », si vous avez suivi nos épisodes précédents (Taito étant un prénom Japonais). Le réceptionniste est un type sympa, un poil particulier, qui parle un anglais « japonisé », qui nous aura fait rire les 2 nuits passés là-bas.
Le même après midi, on se balade à Kaminarimon, un quartier typique proche de notre auberge dans lequel on trouve un des temples bouddhistes les plus connus de Tokyo : Senso-ji Temple, le plus ancien du Japon. Avant d’y entrer, on peut faire une donation puis faire un vœu, avant de piocher dans une boite, une baguette, sur laquelle sera indiqué le numéro du tiroir à ouvrir pour y découvrir enfin ce que réserve son avenir. J´invite Magda à jouer le jeu. Résultat: « Vous ne pêcherez jamais de gros poisson en mer agitée, mieux vaut attendre le calme après la tempête ». Merci du conseil, heureusement que Magda a joué le jeu, jamais nous n’y aurions pensé sinon 😉
On lui prédit aussi un grand voyage – dans le mile, les gars, bravo : 90% des gens qui jouent le jeu doivent être des touristes, étrangers ou pas d’ailleurs, mais effectivement en « voyage », un mariage et un travail honnêtes – bon, tant pis, Magda ne deviendra pas riche comme une « de Rotchild ». Peu importe, au travers de notre expérience, on se rend vite compte que (la) vivre, c’est ça la richesse. (Larme d’émotion SVP)
On continue ensuite de se balader dans le quartier d’Asakusa, à pied. Belle ville, propre, beaucoup de monde se déplace à vélo. On arrive au parc d’Ueno, un grand et beau parc de la partie Est de Tokyo. Le jour suivant, on s’apercevra que Tokyo, malgré son urbanisme démesuré et sa contamination, compte de nombreux parcs et zones vertes.
Pour finir la soirée, nous nous rendons au plus célèbre carrefour du monde : Shibuya. Constatez l’impressionnant débit de passage dans l’album photo concernant Tokyo. Les gens paraissent des fourmis dont les déplacements sont contrôlés par des feux de signalisation scrupuleusement respectés. En plus ce soir est un peu particulier : un match de foot de qualification pour la prochaine coupe du monde oppose ce soir le Japon à l’Australie et on apprend d’une conversation de rue qu’il faut voir Shibuya à la fin du match. Nous partons manger et suivons la rencontre qui se termine par un match nul et concluons que ce résultat ne satisfera pas au point de transformer Shibuya en une réunion de supporters euphoriques : et bien si ! Nous repassons par Shibuya pour reprendre le métro et apercevons une marée humaine beaucoup plus dense que 2h plus tôt, qui tente à chaque passage au vert pour les piétons de prendre possession du carrefour en y restant le plus longtemps possible (chacun s’amuse comme il peut). Mais la police japonaise veille au grain et contraint efficacement la foule après une minute de jeu environ, leur permettant donc de rouvrir la circulation des véhicules jusqu’au prochain passage au vert pour les piétons. Il semble que les japonais de Shibuya sont ce soir décidés à initier une sorte de révolution en oubliant leur nature d’ordinaire si timide et respectueuse.

 

Le jour suivant, nous nous rendons à la Tokyo Tower, qui ressemble fort à notre célèbre Tour Eiffel parisienne, plus petite et aux couleurs du drapeau national. Magda interprète cela comme une preuve d’admiration envers la culture française, mondialement connue pour son élégance et son glamour. Plus tard, nous allons déjeuner vers Takeshita Street, qui pourrait correspondre au Camden Town londonien, un endroit où se concentrent les looks les plus excentriques, les adolescent(e)s qui recherchent l’extravagance, celles qui suivent la mode « manga » et les groupies des stars de la musique nationale.
Nous terminons cette journée, en compagnie de Chihiro, une amie japonaise rencontrée à Lyon en 2008 lors de notre première année de vie lyonnaise. Cela fait 4 ans que nous ne nous sommes pas vu puisque Chihiro est retournée s’installer à Tokyo fin 208 après une année passée en France. Nous dinons en terrasse, en se donnant des nouvelles récentes et en se remémorant les sorties communes et amis communs de Lyon. Chihiro partage avec nous quelques conseils pour le lendemain, notre dernier jour à Tokyo, avant un court passage à Nagoya chez Julien, histoire de terminer en beauté ce séjour japonais. Nous quittons finalement Chihiro avec une nostalgie non dissimulée.

Nous terminons notre visite de Tokyo par un jour nuageux, en passant par Tsujiki Market, l’un des plus impressionnant marchés de poisson au monde puis, en se promenant dans le même quartier, nous tombons sur un nième temple bouddhiste dans lequel semble avoir lieu une cérémonie religieuse ou un rassemblement de moines bouddhistes. Nous rentrons et nous installons. L’assise est confortable et je finis par m’endormir. Magda n’y croit pas, les rôles sont inversés entres nous depuis le début du voyage : j’évoque régulièrement l’idée d’une courte sieste, activité favorite et chasse gardée de Magda, ce qui ne m’arrive absolument jamais en France
De retour à Nagoya, nous célébrons notre prochain départ à la japonaise, comme il se doit : en compagnie de Julien et des étudiantes françaises déjà rencontrées la semaine précédente, nous partons pour une soirée Karaoke, activité très répandue pour occuper les soirées de week-end des jeunes et moins jeunes japonais.

Encore une fois, mille mercis à Julien pour son hospitalité, son temps, ses explications et sa façon de partager avec nous cette culture qu’il apprécie tant.

Au revoir le Japon, à bientôt peut-être.

Kyoto

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Kyoto n’est pas une ville pleine de hauts buildings où la population active vit à 100 à l’heure. C’est un condensé de lieux de cultes et l’ensemble le plus important de l’héritage culturel et de l’Histoire du Japon. Nous y visiterons de nombreux temples, toujours mariés avec la nature, tous aussi beaux et majestueux.
Julien nous fait découvrir le premier et le plus beaux des « jardins Zen » que nous verrons au Japon. Il s’appelle Hassô Garden. Dans celui-ci, nous faisons le tour du temple, sous un porche couvert offrant une vue reposante sur la nature alentours. Mais nous retiendrons sans doute plus encore le « jardin Zen » lui-même. Celui-ci est composé de 4 rochers principaux, représentant les 4 îles du Japon (Honshū, Hokkaidō, Kyūshū et Shikoku) et d’autres plus petits monticules de végétation dont la signification serait expliquée par la philosophie bouddhiste (vous devinez ici un habile détour syntaxique pour dissimuler un fâcheux oubli). Dans ces lieux sacrés, où l’on déambule systématiquement déchaussés, règnent un silence et un calme invitant à la méditation.

Puis nous nous dirigeons vers un temple bouddhiste particulièrement original. Répondant au nom de « Fushimi Inari Shrine », il est dédié à la réussite économique et à la prospérité. Le symbole est, ici encore, un animal : le loup (mais à la différence de Nara et ses biches, on n’a pas croisé la queue d’un loup ici).
Le temple est une colline de Kyoto entièrement composée de végétation, au milieu de laquelle se dessinent des chemins de randonnée qui sont recouverts tout le long de la promenade par les fameuses « Torii » en bois, de couleur rouge, propre à la religion bouddhiste. Il faut vous imaginer un chemin de randonnée « couvert » débouchant de-ci de-là sur des « autels » dédiés aux entreprises du Japon, qui viennent les décorer en faisant des donations au temple, en priant pour la prospérité de leur industrie, ou commerce. La religion, le business et la réussite semblent donc être fortement liés, ce qui n’est pas habituel en Occident. Et il semble que le prix élevé des « Toriis », décorant les autels dédiés aux commerces japonais, ne fassent reculer personne : chacun veut une place ici et les employés des sociétés, petites et grandes viennent même prier pour la bonne santé financière de leur employeur !

En fin d’après-midi, nous terminons par nous rendre à notre auberge (traditionnelle, toujours, …, merci Julien, encore) et nous nous installons dans notre chambre. Dans ces auberges, les chaussures restent à l’entrée et tout le monde se déplace en pantoufles, partagées par tous puisque chaque pièce commune (notamment les salles de bain) a ses pantoufles dédiées à l’entrée. Les lits (les très connus « futon ») sont posés à même le sol et le thé peut se prendre à genou (cela s’appelle « seiza ») dans ces pièces où le sol est soit en bois, soit constitué d’un dédalle de plaques en paille tressée. Les portes son coulissantes bien sûr (et sont plus de fins paravents que des portes finalement), ce qui permet un gain de place mais impose de respecter un niveau sonore raisonnable (où de dormir avec des boules quies)
En soirée, et maintenant sans Julien qui a dû nous abandonner pour quelques jours, tout en nous laissant des « devoirs pour la semaine », Magda et moi partons en centre-ville, en bus, comme des grands, puisque le réseau de bus de Kyoto fonctionne très bien. Nous nous promenons dans le quartier « Gion », particulièrement fréquenté en fin d’après-midi et en soirée. Il paraît qu’avec un peu de chance, on peut y croiser des « Geisha », même si la coutume de l’élégante dame de compagnie semble se perdre un peu.
Nous commençons par parcourir de nuit le Maruyama Park et le temple Yakasa, illuminé par des lampions japonais, qui donnent un caractère bien particulier au lieu, puis nous dînons dans un restaurant de rue de Kyoto, en choisissant nos plats avec des images, bien incapables de comprendre quoique ce soit à la carte en japonais 😉 Mais on se fait comprendre, avec des gestes et des sourires. Les japonais sont patients et nous réservent un accueil extrêmement respectueux. Ils évitent de répondre par « Non » et font le plus souvent des efforts lorsque nous demandons de l’aide. A dire vrai, nous pensions pouvoir nous débrouiller avec l’anglais, mais peu de gens le parlent ici : souvent, ils peuvent en fait le comprendre mais assez peu le parlent aisément. Je convaincs Magda de faire avec moi un tout petit effort d’apprentissage des 3 ou 4 mots magiques histoire de mettre nos interlocuteurs dans de bonnes dispositions lorsque nous demandons des renseignements : dans 3 jours, on aura tout oublié, mais au moins, on peut commencer par dire bonjour en japonais au lieu d’entamer directement la conversation en anglais 😉
Le 2ème jour à Kyoto, nous nous levons avec toujours l’envie de visiter et de découvrir (tant mieux, me direz-vous, ça va durer 8 mois). La journée sera longue car notre séjour à Kyoto touche déjà à sa fin mais peu importe. Nous commençons par la visite du temple Ginkaku-ji, dont je suis tombé « amoureux », autrement connu sous le nom de temple des « 4 saisons », en référence à sa constante beauté, quelque soit le moment de l’année.

Puis nous continuons par la visite d’un temple qui restera gravé dans nos esprits : Kinkaku-ji qui intègre le « Golden Pavillon ». C’est un temple entièrement doré, trônant au milieu d’un lac, et entouré par une végétation luxuriante (les photos parleront plus que cette sommaire description). A usage exclusif de l’empereur, on trouve aussi dans ce lieu de culte, une maison retranchée, qui servait autrefois pour les poses « thé », et qui offre une vue sur le Pavillon doré, particulièrement belle en fin d’après-midi.

Enfin, nous terminons la journée par un autre « jardin Zen » dans un grand parc : beauté, simplicité et subtilité sont les adjectifs trouvés par Magda pour évoquer cette culture que nous découvrons depuis plusieurs jours.
Ainsi se termine notre visite de Kyoto, demain nous prenons la direction de Tokyo pour découvrir un Japon plus moderne.

Nara

Nara est une petite ville du Kansai qui a été la première capitale du Japon. Avec 8 sites déclarés au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle est, après Kyoto, le second ensemble le plus important de l’héritage de la culture japonaise. Le symbole commun de la ville est la biche », animal rarement visible dans nos contrées occidentales, et nous en croiserons beaucoup dans la journée, jusque dans les zones sacrées des temples, puisqu’elles vivent dans cette ville en harmonie avec les locaux. Pas con « Bambi » : pourquoi se compliquer la recherche de nourriture en forêt dense quand des hordes de touristes t’amènent le repas dans un plateau d’argent 😉
Nous visitons ici un premier temple bouddhiste. Les Japonais sont baignés dans 2 religions qu’ils conjuguent: la religion Shinto et la religion bouddhiste. On dit même qu’un japonais nait « Shinto » et meurt « bouddhiste ». Là encore, pas fou les « mecs », la religion bouddhiste évoque largement l’au-delà et dans des termes optimistes, alors que cette notion est absente de la religion Shinto 😉
Le gigantesque et reconnu temple Todai-Ji est la quintessence de l’architecture typique japonaise. On y trouve une impressionnante représentation de Bouddha de 15m de haut, faite intégralement de bois. Avant de pénétrer dans le temple, c’est un autre rite de purification cette fois, consistant à s’imprégner de l’odeur et la fumée d’encens qui se dégagent de jarres, dans lesquelles sont plantés les bâtons, donations des visiteurs.

La suite de la visite, comme nous en avons l‘habitude maintenant, est un ensemble de temples intégrés dans la nature (Tiens, revoilà Bambi…), très agréables à visiter tant que tu n’es pas rattrapé par une sortie scolaire dont le niveau sonore est à la hauteur de leur désintérêt pour l’histoire du lieu… De mon temps, jamais je ne me serai permis 😉
Après une longue ballade, nous prenons le chemin de l’auberge traditionnelle, dit « Ryokan » en japonais, réservée à l’avance par Julien (trop fort, ce Julien). Pour finir, une bonne douche (bain traditionnel pour Madame), un bon dîner en ville puis une bonne nuit de sommeil afin d’être en forme pour notre prochaine destination : Kyoto.

Péninsule d'Ise

Quelques jours après notre atterrissage au Japon, nous sommes maintenant en phase d’adaptation à cette nouvelle culture. Les premiers lieux de visites vers lesquels nous emmène Julien sont situés dans la péninsule d’Ise, région du Kansai. Guide hors pair, Julien est connaisseur des coins les plus retranchés du Japon et partage avec nous sa passion comme si c’était la nôtre, en alternant les moments de calme et réflexion et des moments plus joviaux, qui nous permettent de comparer le mode de vie japonais du nôtre.

Notre première vraie journée au Japon, nous visitons donc avec lui et 2 étudiantes françaises, 3 temples Shinto dans la région du Kansai : Geku et Naiku puis les roches de Meoto-Iwa, dont vous trouverez des photos dans la section dédiée de notre blog.

La religion Shinto, qui hormis le nom, nous était jusque-là relativement inconnue (à ma décharge, la théologie n’est pas très présente dans les programmes de formation d’Ingénierie Informatique), intègre différents rites de purification : il est par exemple de coutume de se verser de l’eau sur les avants bras avant de rentrer dans un temple avant de traverser la « Torii », porte sacrée en bois qui sépare le monde humain du monde divin.

Après une courte ballade, en constante connexion avec la nature, nous nous dirigeons vers le premier temple (Geku), où un drap blanc ondulant dans l’air à l’entrée indique la zone de prière. En face de ce qui correspondrait à l’autel d’une église catholique et après un salut du type révérence, chacun tape 2 fois dans ses mains pour « réveiller » la (ou les) divinité(s) qui repose(nt) dans le temple, en harmonie avec la nature. Et cette harmonie se ressent. Nous ressentons la paix, le calme, à chaque pas, dans chaque élément de la nature : nous « huggons » un arbre centenaire (millénaire, peut-être), synonyme de force et de solidité, pour communier avec la nature. Dans cette religion, tout semble « unité ».

Le 2ème temple (Naiku) est à quelques km de bus puis à nouveau nous retrouvons « Dame Nature » pour quelques dizaines de minutes, avant de pouvoir apprécier le lieu de culte.

Le 3ème temple visité (Meoto-Iwa, les roches mariées), en bord de mer, est devenu un symbole international du Japon et de sa culture. Il unit lui aussi les éléments de la nature: la mer, la terre, le ciel.

Nous terminons cette journée, marqués par le calme intérieur (ce qui n’est pas si fréquent chez moi) que nous ressentons et la liberté offerte par cette religion, sans négativisme ni notion omniprésente de pêché, mais qui semble plus être une invitation à l’harmonie et l’équilibre pour atteindre la prospérité. Nous terminons par un dîner tous ensemble, partageant nos impressions. Nous ne pouvions espérer meilleur premier jour de visite.

Arrivée au Japon

Konnichiwa,

enfin, on y est, enfin, notre aventure a démarré. Et quel démarrage ! Hier, nous sommes donc arrivés au Japon, Pays du Soleil Levant. Après 12h de vol et un décalage horaire de 8h, il va falloir vite prendre le rythme. Arrivés à l’aéroport international de Narita, quelques formalités administratives (photo d’identité, prise d’empreintes), obligatoires. Première longue, très longue journée même, puisque atterrissage a 9h30 et il nous reste donc à tenir un jour complet après avoir dormi 3 h en 2 nuits, la fatigue à l’extrême. On aura finalement tenu le coup jusqu’au soir.

A partir de l’aéroport, nous entamons un dernier marathon : celui des transports en commun japonais: d’abord un train pour rejoindre le centre de Tokyo, puis un autre, puis le métro. Merci l’anglais (même si finalement assez peu parlé par les japonais) car indispensable pour tenter de trouver son chemin ou de comprendre un plan de lignes ferroviaires japonais. Nos premiers contacts reflètent un Japon très accueillant, de nombreux employés toujours souriant pour aiguiller les touristes.  En descendant de l’avion, après avoir passés les contrôles de sécurité, une chaîne de TV japonaise alpague Loïc pour en savoir plus sur nous. Après les présentations et une rapide description de notre périple, on nous interroge sur le choix du Japon comme première destination. “It was a feeling, I love so much japanese culture”, répond Magda. Le cameraman , la journaliste et le monteur son se marrent sans perdre leur professionnalisme ni leur concentration. En réalité, le Japon ne semble pas accueillir un tourisme très fort.

En tout cas, comme première destination, c’est parfait: le Japon devrait nous offrir immédiatement une des émotions que nous recherchons au travers de ce tour du monde: le dépaysement. Nous découvrons très vite une société basée sur des règles strictes, un respect d’autrui extrêmement marqué, où l’individualisme semble s’effacer complètement au profit de la communauté, dans une organisation « fourmilière ».

La fin de notre marathon se termine à Nagoya, où nous retrouvons Julien, un ami français, installé au Japon depuis plusieurs années, fin connaisseur du pays, de sa culture, des uses et coutumes locales, qui nous accueille à bras ouverts et s’est en plus proposé de jouer le rôle de guide touristique pour nous permettre de profiter au mieux de notre court séjour. Nous partons voir Nagoya de nuit puis dînons dans un bar restaurant typique du coin: poulet frit, poisson cru, bière, nos estomacs ne sont pas encore mis à trop rude épreuve jusque là.

Le jour suivant, le 31/05, nous nous levons finalement assez tôt, après une bonne nuit de sommeil, presque plus “jetlagués”. Aujourd´hui, programme chargé, puisque Julien, en rigoureux guide touristique a tout organisé et planifié pour les prochains jours. Quel luxe d’être accompagné par un français qui parle japonais. Et quelle chance d’être accueilli chez lui quelques jours comme des rois. En dehors de la température, qui fait parfois pester Loïc et qui ravit bien sûr Magda, voilà un début de voyage extrêmement prometteur.

Arigatou