Lima

Le 30/10/2013 en début de matinée, nous nous posons à l’aéroport International Jorge Chávez, le plus grand aéroport du Pérou, et rejoignons en taxi le district de Miraflores, l’un des 43 districts de la province de Lima, situé au sud du centre historique de la capitale péruvienne.

Fondée en janvier 1535 par le conquistador espagnol Francisco Pizarro (oui, encore lui, et Magda ne cesse de me rappeler qu’il venait d’Estrémadure), sous le nom de « la Ciudad de los Reyes » (« la Cité des Rois »), elle devient la capitale de la vice-royauté du Pérou puis celle de la République, après l’indépendance du pays vis-à-vis de l’Espagne en 1822. Lima est encore aujourd’hui le cœur commercial, financier, culturel et politique du Pérou, et son agglomération compte environ 10 Millions d’habitants, soit le tiers de la population totale du Pérou. Lima est bordée à l’Ouest par l’Océan Pacifique, à l’Est par la Cordillière des Andes et elle s’étend sur les rives du fleuve Rimac dont elle tient d’ailleurs son nom : Lima est en effet une déformation du mot Quechua « Rimaq », signifiant « celui qui parle », en référence aux pouvoirs divinatoires d’un oracle très consulté au XVème siècle dans la province de Lima, avant même l’occupation de la vallée par les Incas.

Une fois de plus, la nuit a été très courte puisque notre vol a décollé de Bogota à 5h30 du matin, nous obligeant à nous lever à 3h du matin pour être à l’aéroport avec suffisamment d’avance pour l’enregistrement et les contrôles de sécurité.

A notre arrivée à « l’Open Guest House », vers 9h30 du matin, nous ne pensons qu’à une seule chose : nous recoucher. Mais la chambre que nous avons réservée ne sera pas disponible avant 13h, ce qui nous contraint à partir à la découverte de Lima sans même terminer notre nuit. Nous en profiterons pour sortir du cash au distributeur HSBC que nous identifions comme relativement proche de notre hôtel. Sauf qu’après une première adresse où nous trouvons un local vide, puis une bonne demi-heure de marche, nous trouvons effectivement une banque à l’adresse recherchée, mais HSBC a disparu, rachetée par un autre groupe financier (ceci étant valable pour tout le pays). Un peu plus tard, sur le chemin du retour, nous entrons dans une cafétéria en espérant combattre le sommeil avec un café fortement dosé : encore raté, c’est une cafétéria qui propose des jus de fruit mais n’a plus de café. Et quand nous nous décidons finalement pour un jus de mangue, après consultation de la carte, ça ne va pas non plus être possible parce qu’il y a bien de la mangue, mais elle est congelée ! Bien ! Si l’on prend en compte que j’ai perdu (qu’on m’a probablement volé, pour être plus précis) mon mobile hier soir à Bogota, quelques heures avant de prendre l’avion, je crois que l’on peut dire qu’aujourd’hui est un jour « sans » ! Mais restons positifs : en voyageant 8 mois, qui peut croire à 240 jours consécutifs sans aucun désagrément ?

En fin d’après-midi, après une sieste bien méritée, nous repartons cette fois en ballade dans Miraflores, avec une sommaire carte fournie par le personnel de l’hôtel. Et notre première impression de ce matin se confirme : Miraflores est un quartier moche et sans intérêt culturel. J’ai même du mal à croire que c’est pourtant le quartier choisi par beaucoup de voyageurs pour séjourner à Lima : ce doit être lié au fait que c’est le quartier idéal pour le shopping, qu’il offre une vie nocturne animée et que c’est un district sûr y compris la nuit, ce qui n’est pas le cas partout à Lima semble-t-il.

En 2 heures, nous avons donc fait le tour des quelques lieux touristiques et ne retenons que les ruines de Huaca Pucllana, un temple de la période précolombienne, que nous ne voyons que très partiellement du fait de l’heure tardive : pas bien grave, car si nous avons bien saisi, de nombreux autres vestiges de la période précolombienne nous attendent ici au Pérou dans les semaines à venir.

Le lendemain, direction le centre historique de Lima, classé au Patrimoine culturel de l’UNESCO depuis 1991, où nous commençons par la Place d’Armes, autrement appelée « Plaza Mayor », autour de laquelle figurent quelques-uns des monuments touristiques les plus emblématiques de Lima : la Cathédrale, construite au XVIIe siècle, puis retouchée à de multiples occasions qui reste l’un des plus beaux exemples du baroque colonial à l’échelle continentale malgré une façade moderne et épurée, et qui contient le mausolée du conquistador Francisco Pizarro; la basilique et le monastère de Saint-François-d’Assise, autre exemple de baroque espagnol; le Palais Présidentiel, autour duquel s’effectuent des changements de garde quotidiens à l’instar de Buckingham Palace à Londres; et des bâtiments néo-classiques d’inspiration française, comme l’immeuble Rimac ou la place San Martin, que l’on rejoint depuis la place d’Armes par le Jiron de la Union, la voie piétonne sans doute la plus fréquentée de Lima.

Nous ne nous attarderons pas plus dans la capitale péruvienne et décidons de prendre un bus dès le lendemain matin en direction de la ville d’Ica, au sud de Lima, dans une région viticole, réputée pour un alcool local appelé « Pisco ».

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